dimanche 29 juillet 2012

FRANCE 5 - 0 COREE DU NORD «On a manqué de mouvement»


Louisa Necib et les Bleues se sont relancées dans la compétition. (L'Equipe)
Louisa Necib et les Bleues se sont relancées dans la compétition. (L'Equipe)
«Louisa Necib, votre entraîneur, Bruno Bini, a trouvé que vous étiez crispées...
Je ne sais pas si c'est le mot. En face, la Corée du nord nous a bien pressées, bien agressées. C'était difficile de poser notre jeu et inconsciemment la défaite contre les Etats-Unis était dans les têtes.

Mais qu'allez-vous retenir de ce match ? L'inquiétude née de la première mi-temps ou votre réaction ensuite ?
Il faut tout retenir : nos difficultés au début et la suite qui a été plus à notre avantage. On a manqué de mouvement mais le pressing de nos adversaires nous a vraiment gênées, elles étaient toujours deux ou trois autour de la porteuse du ballon.
A la mi-temps, avec Bruno, on a discuté car il pensait que j'étais trop haute sur le terrain.Personnellement, vous avez également changé de registre en évoluant plus bas en seconde mi-temps...
A la mi-temps, avec Bruno, on a discuté car il pensait que j'étais trop haute sur le terrain. Je suis redescendu ensuite pour jouer entre les lignes et plus participer au jeu au milieu de terrain. En deuxième mi-temps, toute l'équipe a été meilleure et les Nord-coréennes étaient fatiguées après leur première mi-temps.»
Elodie Thomis : «Non, ce ne sont pas les îles qui font gagner les Bleues ce soir, c'est l'équipe (rires). Mais avec Wendie (Renard, la Martiniquaise) et Laura (Georges, la Guadeloupéenne), on a eu deux bons coups de boules (sur corner). Moi, je me sentais en jambes. En seconde mi-temps, on a retrouvé notre jeu et quand on est comme ça, on fait des ravages. En première mi-temps, on n'a pas su donner du rythme. On avait la pression du résultat, on était obligées de gagner car on ne voulait pas décevoir. Ensuite, les filles savent que je suis une joueuse qui prend beaucoup les espaces et elles ont su parfaitement me lancer. Non, je n'avais pas forcément envie de prouver (elle a débuté sur le banc). Il y a un seul maître à bord, c'est le sélectionneur. Moi, si je joue je suis contente, sinon, c'est pareil. Il y a dix-huit joueuses, dix-huit combattantes.»
Laura Georges : « Oui, il y avait beaucoup d'émotion après mon but. Car ma famille était là, mes proches ont fait beaucoup de déplacements cette saison et je n'ai pas toujours été titulaire. Je voulais les remercier avec ce but. Ce soir, je débute le match et je voulais marquer, avoir un vrai impact pour aider l'équipe.»
Yohann HAUTBOIS, à Glasgow

jeudi 26 juillet 2012

A une marche de la médaille

La France vient de perdre 4-2 contre les USA en football féminin. Ce n'est pas une infamie en soi puisque les USA sont N°1 de la catégorie. Ce qui gêne le plus c'est comment l'EdF a perdue tactiquement.

L'équipe de France avant ce match avait trouvée sa formule qui gagne: un 4-2-3-1 avec Louisa Necib en N°10. C'était la formule qui a duré jusqu'à la mi-temps du match contre les USA (2-2 à la mi-temps). On peut donc légitimement s'interroger pourquoi le sélectionneur national a choisi de sacrifier Necib en seconde mi-temps?

Sacrifier n'est pas un mot trop grand lorsque l'on pense à la relation de Necib et de ses entraineurs que ce soit à l'OL et en EdF. Aucun des deux ne parvient à faire confiance en Louisa lors des grands matchs. Pourquoi?
Il est vrai que cette joueuse manque de vivacité physique lorsqu'elle n'a pas le ballon et l'on sent qu'elle a une certaine retenue dans les contacts. C'est sa faiblesse première qu'elle doit impérativement travailler si elle veut franchir le palier qui lui manque pour exploser à la face du football féminin. Et il faut avouer que c'est vraiment ce qui lui manque comme le montre clairement la désinvolture avec laquelle elle envisage le travail physique. Il faut aussi se faire mal Louisa! Le talent ne suffit plus au très haut niveau:Voir ICI


Mais cette faiblesse est compensée par un sens du jeu, une technique suave et une vivacité technique hors pair avec le ballon! Louisa Necib pour celles et ceux qui aiment le football c'est un enchantement, un régal pour les yeux.
Alors pourquoi ne pas penser plutôt à la mettre en confiance plutôt que la désavouer à chaque grand match? On se rappelle aussi sa sortie à la mi-temps de la LDC alors qu'elle faisait plutôt un bon match. Son physique prendrait-il le pas sur son apport technique au groupe? Je dis NON!

Se priver de Louisa Necib c'est une insulte au football féminin et ça ne change rien comme on l'a vu en seconde mi-temps. Il aurait fallu au contraire dire à l'équipe d'arrêter de balancer des longs ballons qui ne mènent à rien et de jouer avec Louisa! Tout le début de la première mi-temps on a vu ses coéquipières balancer loin devant ce qui leur a paradoxalement réussie parce qu'elles ont marqué deux buts, mais c'était au détriment de leur jeu, DU JEU! Un jeu qui passe inévitablement par Louisa Necib. Et elles l'ont payées au final.

C'est donc une grossière faute tactique et psychologique d'avoir sacrifiée Louisa sur l'autel de l'agressivité physique alors qu'il aurait fallu au contraire que les bleues reprennent le jeu à leur compte. Thiney n'est pas Louisa et inversement! Il faut aussi que les filles en attaque apprennent plus à combiner ensemble plutôt que jouer chacune sa partition.
Paradoxalement celle qui est le plus critiquée pour son individualisme est la plus collective du lot! Elle cherche toujours à faire jouer ses partenaires. Mais à force de lui rabâcher qu'elle est individualiste on lui coupe les ailes! Or Necib c'est Zidane dans l'esprit. Elle est capable par un dribble, une déviation de déstabiliser une équipe.

Alors qu'on lui fasse confiance! Qu'on prenne en compte sa faiblesse (même si elle fait énormément d'efforts défensifs pour se replacer) mais ce n'est pas son rôle. Louisa Necib est une meneuse de jeu unique en France et peut-être de par le monde. Il faut la protéger et lui laisser son inspiration. Nous priver, nous passionnés de football, de Louisa Necib est une torture insupportable. C'est un gâchis.

J'espère donc que le sélectionneur comprendra son erreur et qu'il fera travailler collectivement ses attaquantes avec Necib meneuse de jeu. C'est sa place. Quant à elle il lui faut comprendre que Zidane a réussi aussi par le travail physique. C'est comme cela qu'elle deviendra la grande joueuse qu'on attend pour le bonheur des yeux des amoureux du football.

mercredi 25 juillet 2012

Revue des effectifs

Présente en équipe de France depuis cinq ans, Gaétane Thiney fait partie des cadres du groupe qui représente la France aux Jeux de Londres. Mais avant de débuter le tournoi olympique ce mercredi à Glasgow contre les Etats-Unis, l’attaquante de 26 ans s’est prêtée au jeu des présentations. Histoire de faire un peu plus connaissance avec les joueuses qu’elle côtoiera aux JO.
Sarah Bouhaddi, gardienne, dit «Sarah»
 «Une super gardienne qui a eu beaucoup de blessures dernièrement. Ce n’est pas facile de s’en remettre, elle a loupé la Coupe du monde. Elle sera numéro 1 aux JO. Je ne sais pas si elle est revancharde. Elle manque peut-être un peu de maturité dans un groupe. Cela la dessert parois. Mais elle a extrêmement confiance en elle. Peut-être trop parfois.»
Sonia Bompastor, défenseur, dit «Soso»
«C’est une super joueuse. Elle a une énorme qualité mentale. Elle ne lâche jamais rien. Elle bouge beaucoup l’équipe sur le terrain. C’est un leader. Elle a toujours été une grande compétitrice dans la recherche la performance. Elle veut les titres. C’est une pièce très importante.»
Wendy Renard, défenseur, dit «Wendyx»
 «C’est une jeune qui est avec nous depuis quelques années. Une grande joueuse par la taille et le potentiel. Techniquement, physiquement c’est une joueuse d’avenir. Ella beaucoup d’intelligence dans le jeu et toute sa carrière devant elle. J’aime beaucoup cette fille discrète dans le groupe mais qui parle à tout le monde. Elle n’a pas peur d’aller vers les autres.»
Laura Georges, défenseur dit «Lolo»
 «C’est le roc de l’équipe de France. Elle a une expérience énorme. C’est une fille discrète qui ne dit pas beaucoup de choses, mais quand elle les dit, tout le monde l’écoute. J’aime bien Laura, on peut avoir des discussions avec elle. Elle fait son chemin. Et puis c’est une bête physique. Au duel, c’est l’une des meilleures au monde. Sur l’agressivité, le porteur de balle, elle est très difficile à passer.»
Corine Franco, défenseur, dit «Cocotte»
 «C’est une amie. Je suis en chambre avec elle depuis quatre ans. On se connaît sur le bout des doigts. C’est une fille généreuse agréable, souriante à qui on peut faire confiance. Je ne suis pas très objective mais c’est un peu comme une sœur. Avec elle je me sens comme chez moi en équipe de France. On est sur la même longueur d’onde. On a une complicité qui fait qu’on rigole beaucoup même si on a un caractère complètement différent. Un secret sur elle? Elle est très branchée mode, maquillage, coiffure. C’est un peu mon esthéticienne particulière. Elle s’occupe de mes ongles et de mes cheveux s’ils sont un peu trop longs.»
 Elise Bussaglia, milieu, dit «Buss»
 «Une fille discrète comme dans son jeu. Très simple. Elle a énormément progressé et est très intelligente tactiquement. Au contact, elle met des bons brins. Elle est toujours placée, possède une grande qualité de passe. Ce qu’elle fait est très important dans notre jeu.»
 Moi-même, milieu, dit «Tatane»
«Je me sens très bien dans le groupe. J’essaye que tout se passe bien. Je suis quelqu’un qui dit beaucoup ce qu’il pense. Même si ça engendre des discussions, ça fait avancer le groupe. Je suis un peu boute-en-train.»
 Louisa Necib, milieu, dit «Peucheurette» [ou Titou]
 «C’est notre Zidane par sa qualité technique. Une fille très agréable très souriante avec qui je m’attends très bien. Elle est énormément compétitrice. Elle peut faire des différences que d’autres ne peuvent pas faire. Parfois, elle garde un peu trop la balle. Mais elle a énormément progressé là-dessus. Son jeu est devenu plus en plus simple. Au sommet de son art, ça fera très mal. Elle fait des choses sans réfléchir. Qu’elle joue un jeu à l’entraînement ou la finale de la Coupe du monde, elle joue pour le plaisir.»
Camille Abily, milieu dit «Cam»
 «Elle ne lâche rien et parle énormément dans le groupe. On lui dit d’ailleurs. On la chambre un peu là-dessus. Elle adore le football. C’est une passionnée du foot. Du foot, du foot, du foot, toute la journée. Elle met les pieds sur le terrain, elle jongle avant que les autres arrivent. Elle déteste perdre. Même à l’entraînement sur un petit jeu. C’est une gagnante. Tout le temps. Elle tire le groupe et ne pense même plus à la défaite.»
Marie Laure Delie, attaquante, dit «Deluxe»
 «Elle est cool. Elle est reeeelax! Elle fait sa petite vie tranquille. C’est une super buteuse. Elle marque énormément. Elle ne se pose aucune question. Le stresse ne l’atteint pas. Quand elle est devant le but, elle ne se prend pas la tête et ça se voit.»
Elodie Thomis, attaquante, dit «Thom Thom»
«Alors elle, elle est doublement relax. Très amie avec Marie-Laure. Elle vient vraiment des îles. Rien ne l’atteint. Tout est cool. Elle apporte un peu de légèreté même si elle a peut-être moins confiance en elle que Marie-Laure. Elle a un peu moins de qualités techniques.»
Et aussi Karima Benameur (gardienne), Céline Deville (gardienne), Ophélie Meilleroux (défenseur), Laure Boulleau (défenseur), et Camille Catala (milieu), Eugénie Le Sommer (milieu), Sandrine Soubeyrand (milieu) Propos recueuillis par Romain Scotto

vendredi 6 juillet 2012

Le renouveau? - Archives


A quelques jours du début du tournoi de Chypre 2012, les questions sont multiples sur Louisa. Finalement, auteur d’un bon tournoi, les doutes seront dissipés. A la baguette derrière l’attaquante, elle aura offerte de belles perspectives. Sa relation sur le terrain avec Thiney fut néanmoins décevante. Incapables de jouer ensemble, les deux joueuses se marchaient sur les pieds en milieu de terrain. La Juvisienne repiquait moins dans l’axe et se trouvait plus en difficulté sur son aile gauche où elle n’a pas l’habitude de jouer. Le temps est passé et les obstacles se sont accumulés. Annoncée partante et connaissant plus souvent le banc de touche que le 11 titulaire de l’OL, Louisa est à un carrefour de sa carrière à 25 ans. Les JO en ligne de mire, la Zidane du football féminin français a l’air plus qu’en jambe et nous a régalé hier soir face à la Roumanie (6-0). Focus sur sa prestation d’hier soir

Nécib, le pion essentiel du jeu de l’Equipe de France

Placée en n°10 dans l’axe derrière Eugénie Le Sommer, Louisa Necib montre vite qu’elle est en forme mercredi contre la Roumanie. Seule et entre les lignes, la native de Marseille profite des espaces laissés par le bloc roumain, densifié dans l’axe, pour coulisser mais surtout décrocher afin de combiner avec ses ailières et latérales rapidement pour faire sauter le verrou des joueuses de l’Est. Necib n’hésite pas à décrocher pour orienter le jeu.

Louisa Nécib décroche tout au long du match

Un pion essentiel du jeu des Bleues

Derrière elle, la paire Bussaglia – Abily est à la récupération. Bien aidée par la position haute des deux milieux en phase défensive, et par leur position plus reculée en phase offensive, Necib a le temps de distiller quelques caviars en direction de ses attaquantes. Elodie Thomis, par sa vitesse, et Gaëtane Thiney, par sa technique, ouvrent ainsi de nombreuses brèches. La relation entre la Juvisienne et Necib est d’ailleurs l’une des clés de ce match et la preuve que le travail paye. Avec les déplacements de la Lyonnaise dans la verticalité, Thiney peut repiquer dans l’axe et ouvrir la profondeur à Sonia Bompastor, auteur de deux passes décisives ce soir là sur son côté gauche. Plus fringuante sur le terrain que durant le reste de la saison, Necib montre enfin toute sa valeur.

Nécib – Thiney – Bompastor, une triplette gagnante !

Quand Necib va, tout va

De sa position excentrée et grâce à ses nombreux décrochages, la Lyonnaise est à la baguette pour le premier but. Au niveau du rond central, Elise Bussaglia trouve Louisa Necib seule vers les 40m. Celle-ci contrôle le ballon rapidement et lance Eugénie Le Sommer en profondeur au sein de la défense centrale Roumaine. Le Sommer perd son duel face à la gardienne mais Elodie Thomis n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but. Necib est plusieurs fois décisive lors de cette soirée. En créant les décalages comme lors du 4e but : elle combine avec Franco puis lance Thomis dans la profondeur côté droit, cette dernière trouve Le Sommer au point de penalty qui marque sereinement. La meneuse de jeu des Bleues n’hésite pas non plus à peser dans la surface à l’image de sa frappe qui passe tout près (11e) mais surtout de son but d’une tête bien placée (33e). C’est elle aussi qui tire le coup-franc qui aboutit au but de Corine Franco (61e).
Fini les problèmes de confiance, le manque de jus, la vraie Louisa Necib que les amoureux du football aiment semble bel et bien de retour. Après une saison éprouvante mais historique tant au niveau physique et mental, elle arrive dans des conditions parfaites pour ces Jeux Olympiques. En un match, la Lyonnaise a prouvé qu’elle pouvait organiser le jeu, être décisive et jouer avec Thiney. Cette bonne prestation sera à confirmer. En tout cas, Necib a plu aux observateurs puisqu’elle a été élue meilleure joueuse à l’issue de la rencontre.

Article publié chez mes amis d’Une-Deux.Net

dimanche 1 juillet 2012

Archives Vidéo

Louisa Necib en bref

Le 23 janvier 1987, dans le XIV arrondissement de Marseille, naissait une pépite, Louisa Necib. On ne croyait pas la voir évoluer dans le domaine du football, et pourtant...
« C'est dans le XIVe arrondissement de Marseille que j'ai fait mes premiers pas dans le football, confie Louisa, jouant avec des garçons à l'âge de 9-10 ans ; c'est là que j'ai pu acquérir l'essentiel de mon bagage technique. Cela s'est passé peu avant la Coupe du monde, où Zidane est alors devenu ma première idole »
En club, après avoir été formée au Centre national de formation et d'entraînement de Clairefontaine, elle s'engage au Montpellier HSC en 2006 avant de rejoindre un an plus tard l'Olympique lyonnais avec qui elle dispute à deux reprises d'affilée les demi-finales de la Ligue des champions (2008 et 2009) et remporte deux titres de Championnat de France.

Surnommée « Ziza » en référence à son poste et à ses origines algériennes communes avec Zinédine Zidane (lui même surnommé Zizou), elle remporte également le titre de meilleure joueuse de l'année du championnat de France en 2009. 
Lors de la saison 2009-2010, elle s'incline avec l'OL en finale de la Ligue des Champions contres les allemandes de Potsdam (0-0 a.p, 7-6 aux t.a.b). L'année suivante, Lyon prend sa revanche sur Potsdam en s'imposant 2-0 en finale.
Avec cette victoire et son parcours lors du Mondial 2011, elle figure parmi les dix joueuses nommées pour le Ballon d'or féminin.
Elle remporte avec Lyon en 2012 sa seconde Ligue des Champions Féminine d'affilée en s'imposant sur le score de 2 buts à 0 face à l'équipe féminine de Francfort devant un public composé de plus de 45 000 spectateurs.
 Louisa Necib~Olympique Lyonnais

Elle joue en équipe de France. Elle prend notamment part en sélection au Championnat d'Europe 2005 et 2009, à la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2006 et au Championnat d'Europe 2009.
Sélectionnée dans la liste des 22 joueuses par Bruno Bini, elle participe à la Coupe du monde en Allemagn et tient une place de titulaire dans le onze de départ. Lors du premier match contre l'Islande, la France s'impose 3-1, où le dernier des trois buts est inscrit par Nécib d'une frappe des vingt mètres, elle est alors élue joueuse du match. Elle prend part aux six matches de l'équipe de France qui se classe quatrième de la compétition. Lors de la victoire de la France contre le Nigeria, au premier tour, elle est élue joueuse du match.
Ses bonnes prestations lui valent d'être retenue dans la liste de 12 joueuses établie par la Fifa pour l'élection de la meilleure joueuse du Mondial.


Louisa Necib~Olympique Lyonnais