Ne lui parlez surtout pas de Zinédine Zidane... Et encore moins
d'une possible ressemblance avec lui ! « Ziza » est comme ça, elle a
son petit caractère. Ce n'est pas parce qu'elle est née à Marseille et
compte, comme lui, des origines algériennes, qu'elle taquine le ballon
avec autant d'aisance, qu'il faut pousser plus loin la comparaison. « Ça fait déjà un moment qu'on ne nous oppose plus, » assure la meneuse de jeu des Bleues, lassée par tous les surnoms qui l'affublent.
Il faut dire aussi que, du haut de ses 25 ans, Louisa Nécib s'est déjà forgée un joli palmarès : cinq titres de championne de France (2008 à 2012), deux ligues des champions avec Lyon (2011 et 2012) et la bagatelle de 86 sélections. Alors, bien sûr, elle n'arbore pas encore d'étoile sur son maillot tricolore, mais elle est ambitieuse et ne désespère pas de briguer, un jour, ce titre mondial, qui lui fait briller les yeux : « Ce serait magnifique. En tout cas, moi j'y crois, car cette équipe de France a un réel potentiel. »
Il faut dire aussi que, du haut de ses 25 ans, Louisa Nécib s'est déjà forgée un joli palmarès : cinq titres de championne de France (2008 à 2012), deux ligues des champions avec Lyon (2011 et 2012) et la bagatelle de 86 sélections. Alors, bien sûr, elle n'arbore pas encore d'étoile sur son maillot tricolore, mais elle est ambitieuse et ne désespère pas de briguer, un jour, ce titre mondial, qui lui fait briller les yeux : « Ce serait magnifique. En tout cas, moi j'y crois, car cette équipe de France a un réel potentiel. »
Une obligation morale
Elle
n'est pas la seule à le penser. Même si les Bleues ont quelque peu déçu
aux derniers Jeux olympiques, en trébuchant, comme lors du Mondial
allemand, au pied du podium : « On espérait forcément revenir avec une médaille. Vu ce que l'on a montré au cours de la compétition, on le méritait. » Mais lors du match pour la troisième place, face au Canada, il a manqué l'essentiel : la réussite. «
C'est évidemment frustrant de passer tout près de la victoire, mais ça
fait partie du jeu. En tant que compétitrice, on y est préparé. Et
puis, ce n'est pas dramatique d'autant que d'autres occasions se
présenteront », prévient-elle.
Et c'est avec une
certaine détermination, qu'elle a rejoint, lundi, le reste de la
sélection tricolore à Perros-Guirec. Bien décidée à se qualifier pour
l'Euro 2013 qui se déroulera en Suède.
Mais pour cela, il s'agit de ne pas se louper, samedi, face à l'Irlande : «
C'est un match très important, qu'il ne faut absolument pas prendre à
la légère. Même si on s'était imposé au match aller (3-1 à Cork le 22
septembre 2011 ; Louisa avait d'ailleurs ouvert le score), je me
souviens d'une rencontre assez équilibrée. » Méfiance, donc. «
Il n'y a pas de raison non plus de trop s'inquiéter. On sait toutes ce
qu'il nous faut faire pour gagner. On a toutes digérer notre quatrième
place de Londres. Là, c'est une nouvelle compétition qui démarre. On va
tout mettre en oeuvre pour y obtenir le meilleur résultat possible.
Quand on porte le maillot bleu, on n'a pas le droit d'être mauvais. » C'est presque une obligation morale à ses yeux.
Sarah Bouhaddi en renfort. Laëtitia
Philippe, victime d'une entorse du genou avec Montpellier, ayant
déclaré forfait, c'est Sarah Bouhaddi, la gardienne lyonnaise, qui a
été appelée en renfort par Bruno Bini.
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