vendredi 31 mai 2013

Les 23 Bleues pour l'Euro


GARDIENNES : Sarah Bouhaddi (Lyon), Céline Deville (Lyon), Karima Benameur (Paris)


DÉFENSEUSES : Laure Boulleau (Paris), Sabrina Delannoy (Paris), Corine Franco (Lyon), Laura Georges (Lyon), Jessica Houara (Paris), Ophélie Meilleroux (Montpellier), Wendie Renard (Lyon), Julie Soyer (Juvisy)


MILIEUX : Camille Abily (Lyon), Élise Bussaglia (Lyon), Camille Catala (Juvisy), Amandine Henry (Lyon), Louisa Necib (Lyon), Sandrine Soubeyrand (Juvisy), Gaëtane Thiney (Juvisy)


ATTAQUANTES : Sandrine Brétigny (Francfort), Marie-Laure Delie (Montpellier), Eugénie Le Sommer (Lyon), Elodie Thomis (Lyon), Laetitia Tonazzi (Lyon)

Devant des joueuses de bonne humeur dans la salle, Bruno Bini a annoncé la liste des 23 Bleues convoquées pour disputer l'Euro 2013 en Suède. 23 joueuses qui ont rejoint la salle peu de temps après le début de la conférence de presse, s'installant aux premiers rangs. 22 étaient attendues. Laetitia Tonazzi et Sandrine Brétigny en attaque. Julie Soyer en défense et Camille Catala, incertaine sur blessure, mais bien présente. Seule surprise, Karima Benameur, appelée alors qu'on attendait plutôt Méline Gérard ou Laetitia Philippe.

Avec un noyau dur de joueuses présentes au Mondial puis aux JO, Bruno Bini confirme ses choix passés en ajoutant une importante touche de nouveauté néanmoins (Tonazzi, Brétigny, Benameur, Henry). Le sélectionneur national a annoncé sa volonté de travailler durant la préparation sur l'efficacité. Aussi bien sur le plan défensif qu'offensif.

Interrogée sur l'importance de l'Euro à ses yeux, Sandrine Soubeyrand a appuyé sur la volonté de titre : "je souhaite qu'on se donne la possibilité de jouer vraiment la victoire. Il manque un petit déclic pour lutter pour le titre. J'espère que nous sommes à une étape supplémentaire vers quelque chose d'encore mieux." Bruno Bini a relancé : "Elles veulent vraiment être championne d'Europe, elles sont remontées comme des pendules."

J-40


mardi 28 mai 2013

Une nouvelle aventure commence chez les bleues

Merci - première joueuse féminine avec 73% d'opinions positives... ça c'est fait!

Suite à la décision de la Commission d’Appel pour rejouer le match Montpellier-Lyon en demi-finale de Coupe de France Féminine, ce dernier a été programmé le mercredi 5 juin 2013 à 15h00 (terrain à déterminer). Le vainqueur rejoindra Saint-Etienne en finale le samedi 8 juin à Clermont-Ferrand. (FFF.fr)

vendredi 24 mai 2013

Les lionnes détrônées






Après leur défaite 1 à 0 face à Wolfsburg, les lyonnaises perdent leur couronne européenne et ne créeront pas l'exploit de remporter trois titres consécutifs...Les allemandes, pour leur première participation dans la compétition, remportent la Ligue des Champions...
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LA FEUILLE DE MATCH

Jeudi 23 mai 2013, 20h30.
Stade Stamford Bridge, Londres.
Finale Ligue des Champions : Olympique Lyonnais 0 - 1 Wolfsburg.
Arbitre : Teodora Albon.

La composition de l'équipe de Wolfsburg : Vetterlein - Wensing, Hartmann, Henning, Popp - Blässe, Kessler, Goessling, Jakabfi (Magull 79'), Müller - Pohlers (Omilade 82'). Entraîneur : Ralf Kellermann.
La composition de l'équipe lyonnaise : Bouhaddi - Franco, Renard, Georges, Bompastor - Abily (Le Sommer 67'), Henry - Thomis, Necib, Rapinoe (Dickenmann 46', Majri 90') - Schelin. Entraîneur : Patrice Lair.
Buts : pour Wolfsburg, Müller (73' sp).
Avertissements : pour Wolfsburg. Pour l'OL, Renard (89').
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mercredi 22 mai 2013

20 000 vues ce jour, la veille de la finale ... Merci




Les Lyonnaises disputeront jeudi la finale de Ligue des Champions contre Wolfsbourg, à Stamford Bridge, la forteresse du Chelsea Football Club…Focus sur une enceinte âgée de plus de 130 ans et dont l’histoire est unique…
Stamford Bridge est l’antre du Chelsea Football Club. Situé dans le quartier de Fulham, son nom renvoi au pont, le Stamford Creek, jouxtant l’entrée principale du stade. Sa capacité actuelle est de 41 841 places.
28 avril 1877…c’est la date d’inauguration de ce stade dont l’histoire est unique. Il est d’abord consacré aux compétitions d’athlétisme, et ce jusqu’en 1904. Lors de cette année, l’enceinte change de propriétaire et l’écossais Gus Mears, assisté de son frère Joseph, souhaite en faire le stade du club de Fulham, mais ce dernier refuse. Un stade mais pas de club…le promoteur décide alors de créer son propre club de football…le 14 mars 1905 naît Chelsea Football Club.
Alors qu’il devait comporter 100 000 places, la capacité de Stamford Bridge Stadium est ramenée à 70 000. Il reçoit sa première rencontre le 4 septembre 1905, lors du match amical contre Liverpool. La plus célèbre de ses tribunes est « Shed End », celle où les chants des plus fidèles supporters résonnent et qui l’ont eux-mêmes baptisés comme cela. http://www.olweb.fr/fr/article/stamford-bridge-plus-quun-stade-62714.html

mardi 21 mai 2013

Interview

Appelez-les "les imbattables". C’est en tout cas comme ça qu’elles sont surnommées sur le site officiel de Wolfsburg, leur futur adversaire, en finale de Ligue des champions de l’UEFA féminine, ce jeudi 23 mai. Certes, un tel sobriquet semble toujours un peu exagéré quel que soit le sport, mais il paraît légitime s’agissant des joueuses de l’Olympique Lyonnais, tant elles dominent aujourd’hui le monde du football féminin. 

Les faits sont là. En championnat de France, l’OL est invaincu depuis le 14 mars 2010 et une défaite face au FCF Juvisy 2:0. Toutes compétitions confondues, les Rhodaniennes n’ont plus été battues, dans le temps réglementaire, depuis le 17 mars 2010. Elles n’ont en effet concédé que trois défaites aux tirs au buts, en finale de Ligue des champions 2009/10 face au Turbine Potsdam et deux autres en Coupe de France, face au Paris Saint-Germain et à Juvisy, en 2010 et 2011 respectivement. 


Au-delà de ces belles séries, il y a aussi les trophées : sept titres de champion, une Coupe de France et deux Ligues des champions de l'UEFA, pour n’évoquer que les séries en cours. Difficile donc de trouver meilleur C.V. sur la planète foot. A quelques heures d’une quatrième finale continentale de suite, FIFA.com a rencontré Louisa Nécib et Patrice Lair, respectivement milieu de terrain et entraîneur de la machine à gagner. 

"Je crois que les gens n’ont pas forcément conscience de ce qu’est en train de réaliser cette équipe. Malheureusement, ça devient presque une routine. Dernièrement, on a gagné aux penalties en demi-finale de Coupe de France, face à Montpellier. Et on nous donne un peu l’impression d’avoir perdu 4:0", analyse Lair, entraîneur de l’OL au sujet d’un match qui, ironie du sort, a sportivement été proposé de rejouer par son Président Jean-Michel Aulas, après un tir au but litigieux. 


"Je ne sais pas si nos performances sont appréciées à leur juste valeur. Si aujourd’hui une équipe de garçons réalisait les performances que nous réalisons, peut-être qu’elle serait davantage mise en exergue. D’un autre côté, nous, joueuses, sommes satisfaites de ce que l’on fait et ça nous suffit", lance modestement Nécib. "On donne à manger du caviar, mais un jour, il n’y en aura plus. On vit une épopée fabuleuse. Ça fait trois ans qu’on ne perd pas, qu’on est conquérant, qu’on marque une tonne de buts ! A un moment, on va avoir une faiblesse et ce sera normal. Mes joueuses ne sont pas des extra-terrestres," prévient toutefois Lair. 

Elles sortent tout de même un peu de l’ordinaire... Peu de clubs peuvent d’ailleurs se targuer de compter autant de talent dans ses rangs, avec des joueuses du calibre de Camille Abily, Lara Dickenmann, ou Nécib. Et comme si ça ne suffisait pas, Lyon a également recruté en début de saison les stars américaine et japonaise Megan Rapinoe et Shinobu Ohno. "Megan est une fabuleuse joueuse, mais elle est inconstante. J’espère qu’elle va devenir plus régulière", souligne Lair. "Quant à Shino, elle a du mal à s’adapter à la mentalité française. J’espère que ça va se débloquer et qu’elle va apporter tout ce que j’espérais, c’est-à-dire de la profondeur dans le jeu, de la vivacité et de l’efficacité." 


La victoire sinon rien 
Certes, l’entraîneur lyonnais n’est pas tendre avec une championne olympique et une championne du monde, mais c’est ça la méthode "Lair" : l’exigence pour viser l’excellence. "A Lyon, toutes les joueuses sont mises sur un pied d’égalité. Aucune n’est véritablement titulaire. Il suffit d’une baisse de régime pour se retrouver en équipe réserve, voire sur la touche", confirme l’intéressé. Concrètement, l’internationale suédoise Lotta Schelin, élue meilleure joueuse du championnat de France en mai, s’est par exemple vue être reléguée en équipe B, le temps d’un match, en octobre. 

"Il n’est pas sévère, mais très rigoureux. Il vise juste l’excellence", tempère Louisa Nécib, qui connaît bien l’homme pour avoir déjà été sous sa direction à Montpellier, en 2006. "Il a une part importante dans nos titres. Il apporte beaucoup à Lyon par son professionnalisme. Il insiste sur le fait d’être toujours à fond, de ne pas se relâcher. C’est évidemment le danger quand une équipe gagne tout. Mais lui arrive à nous maintenir au meilleur niveau." Il parvient même à élever ce niveau. Cette année, en Ligue des champions, Lyon a signé huit succès en autant de rencontres, inscrivant 29 buts et n’en concédant qu’un seul. Même chose en championnat, où l’OL a réussi l’exploit de signer 21 victoires en autant de matches, marquant la bagatelle de 129 buts pour seulement cinq encaissés. "Mon travail est tout de même plus facile qu’un entraîneur qui a des filles qui viennent s’entraîner le soir après le boulot ou après les cours ! Moi j’ai la chance d’avoir un groupe professionnel, et c’est normal qu’on ait des bons résultats. Aujourd’hui, je dois être un des entraîneurs les plus chanceux au monde !", commente Lair. 

Il semble en tous cas faire des envieux, à commencer par Ralf Kellermann, son homologue de Wolfsburg. "C’est la meilleure équipe de club de tous les temps", estime l’entraîneur des Louves au sujet d’un Lyon décidément effrayant.

lundi 20 mai 2013

Les filles préparent la finale de Ligue des Champions en Bretagne après leur large succès à Issy

Les Lyonnaises ont bien préparé leur finale de Ligue des Champions en l'emportant largement face à Issy, samedi après-midi à Gerland.
À cinq jour de la finale de la Ligue des Champions face aux Allemandes de Wolfsbourg, les Lyonnaises ont répété les gammes, sous la pluie battante de Gerland. Contre la modeste formation d'Issy, déjà assurée de retrouver la D2 la saison prochaine, l'OL féminin a mis un quart d'heure à trouver la faille.

Camille Abily débordait côté droit et trouvait Ami Otaki qui se jettait pour ouvrir le score à bout portant (1-0, 15e). Les joueuses de Patrice Lair avaient compris qu'il fallait écarter le jeu et marquaient deux nouveaux suite à des centres venus du pied gauche d'Amel Majri, tout d'abord pour la tête d'Amandine Henry (2-0, 20e), puis pour la reprise d'Eugénie Le Sommer (3-0, 23e). Louisa Necib inscrivait un dernier but avant la pause, d'une belle frappe qui surprenait la gardienne sur un corner en deux temps (4-0, 40e).

Pour ses 24 ans, Le Sommer s'offrait un festival au retour des vestiaires avec pas moins de 4 buts inscrits en l'espace de 3 minutes, de la 53e à la 56e. Lotta Schelin, entrée en cours de jeu clôturait la marque en solitaire (9-0, 66e), histoire de faire trembler les filets une dernière fois avant Stamford Bridge. Patrice Lair et ses joueuses partent en stage à Dinard et Saint-Malo dès dimanche matin, afin de préparer au mieux cette finale.



Composition OL : Bouhaddi - Franco (Schelin 57e), Georges, Viguier, Bompastor (c.) (Agard, 46e) - Henry, Abily (Bussaglia 46e), Necib - Le Sommer, Otaki, Majri.

Buts OL : Otaki (15e), Henry (20e), Le Sommer (23e, 53e, 54e, 55e, 56e), Necib (40e), Schelin (66e).


jeudi 16 mai 2013

Laurent Nicollin et Jean Michel Aulas d'accord pour rejouer la demi-finale

Coupe de France Féminine : Communiqué du MHSC


Suite à la rencontre de coupe de France Féminine MHSC- OL disputée à Sussargues Dimanche 12 Mai , le MHSC a déposé des réserves techniques après l’épisode du tir au but refusé à Rumi Utsugi.
Hier les Présidents Laurent Nicollin et Jean Michel Aulas se sont entretenus à ce sujet. Le Président Lyonnais a proposé que le match soit rejoué .
Ce tir au but injustement refusé, a privé le MHSC de la qualification pour la finale mais dans un soucis d’équité sportive le MHSC accepte la proposition de l’Olympique Lyonnais de rejouer cette rencontre.
La décision appartient désormais à la FFF.


Coupe de France Féminine : Communiqué de l'Oympique Lyonnais

L’Olympique Lyonnais a pris acte de la décision de la Direction Nationale de l’Arbitrage de déclarer irrecevable la réserve déposée par le club de Montpellier... L’Olympique Lyonnais a pris acte de la décision de la Direction Nationale de l’Arbitrage de déclarer irrecevable la réserve déposée par le club de Montpellier à l’issue de la séance des tirs au but de la ½ finale de la Coupe de France féminine, et par conséquent de confirmer le résultat acquis sur le terrain, à savoir la qualification de l’O.L. pour la finale de cette épreuve. L’Olympique Lyonnais rappelle qu’avant l’examen de cette réserve par la DNA, il avait proposé au club de Montpellier de rejouer le match pour privilégier l’esprit sportif, ce que le club de Montpellier avait accepté.

lundi 13 mai 2013

Le tir au but de Rumi Utsugi alimente la polémique lors de la demi-finale


 par fanto34

MONTPELLIER - OLYMPIQUE LYONNAIS : 1-1 (5-6 T.A.B.)


Les Lyonnaises se sont qualifiées pour la finale de la Coupe de France, au terme d'une séance de tirs au but complètement folle.
Au cours d’une première période équilibrée, les Lyonnaises étaient les premières à trouver la faille grâce à Lotta Schelin, partie dans le dos de la défense. La frappe de la Suédoise était déviée par Laëtitia Philippe mais finissait au fond des filets (0-1, 35e). Le plus dur semblait fait, c’était sans compter sur la réaction d’orgueil de Montpellier qui parvenait à égaliser avant la pause.Marie-Laure Delie reprenait un centre de De Revière et relançait la partie (1-1, 41e).

Au retour des vestiaires, les deux équipes avaient l’opportunité de faire la différence. Amandine Henry envoyait son penalty sur le poteau pour l’OL féminin (63e), et les attaquantes montpelliéraines buttaient sur une Sarah Bouhaddi impeccable (73e, 85e). Pas de prolongations en Coupe de France féminine, place donc à la séance de tirs au but. 


Une séance complètement folle, avec des ratés et des rebondissements. Les Lyonnaises s'imposent finalement sur le 8ème tir manqué de Gadea, alors que les Montpelliéraines pensaient avoir remporté le match quelques tirs auparavant, mais la tentative d'Utsugi finalement invalidée par l'arbitre. L'OL féminin retrouvera Saint-Etienne en finale, le 8 juin prochain à Clermont, et est plus que jamais en route vers un nouveau triplé.


Composition OL :

Bouhaddi – Franco, Viguier (Georges 48e), Renard, Bompastor – Henry, Abily, Bussaglia (Necib 46e) – Thomis (Le Sommer 66e), Schelin, Rapinoe. Buts : Schelin (35e) pour l’OL, Delie (41e) pour Montpellier.
Tirs au but :

Necib, Bompastor, Le Sommer, Franco, Abily, Bouhaddi marquent. Renard, Rapinoe manquent pour l’OL. 
Torrent, Asseyi, Lattaf, Viana, Meilleroux marquent. Utsugi, Ramos, Gadea manquent pour Montpellier.