dimanche 28 avril 2013

HENIN BEAUMONT 0 - 6 OLYMPIQUE LYONNAIS


L'OL féminin s'est facilement qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France, samedi soir à Hénin-Beaumont (D2).
Les Lyonnaises sont toujours en lice pour un nouveau triplé. Déjà sacrées Championnes de France, et qualifiées pour la finale de la Ligue des Champions, les joueuses de Patrice Lair ont remporté leur quart de finale de Coupe de France, samedi soir à Hénin-Beaumont. Sur un terrain très compliqué, l'OL marquait très rapidement sur un penalty d'Amandine Henry, et par l'intermédiaire de Laëtitia Tonazzi et Laura Agard, avant de gérer la rencontre.
Les Lyonnaises défieront  le 12 mai prochain en demi-finale Montpellier, vainqueur de Guingamp en quart de finale.

Buts OL :

Henry(sp), Tonazzi, Agard, Schelin, Le Sommer, Dickenmann.

Composition OL :

Bouhaddi - Dickenmann, Agard, Renard, Bompastor (c.) (Franco 46e) - Henry, Majri (Necib 46e), Bussaglia - Thomis (Schelin 46e), Tonazzi, Le Sommer.

Merci pour le beau projet de timbres-poste





vendredi 26 avril 2013

Qui c’est les plus fortes ? Evidemment, c’est les Lyonnaises


Comme on se retrouve! Une semaine après la victoire à Gerland (3-0), l’OL se déplaçait à Bondoufle pour y affronter Juvisy en demi-finale de la Women Champion’ s League. Remontées à bloc après le bras d’honneur de Patrice Lair et la plainte déposée à l’UEFA, les Essonniennes se sont fait dévorer par la meilleure équipe d’Europe (6-1). Galvanisées par la suspension de leur coach, les Lyonnaises ont régné en maître sur le match.
L’histoire retiendra que cette demi-finale se disputait sous un soleil éclatant et devant près de 11 000 spectateurs, véritable tour de force connaissant la difficulté pour rejoindre Evry et son stade de Bondoufle (transports). Malgré la défaite cuisante au match aller, Juvisy n’avait rien changé. Évoluant dans son fameux 4-3-3, la tactique était la même qu’au match aller, bloquer l’axe pour éviter que les Lyonnaises puissent se transmettre le cuir et accélérer le jeu. Toutefois avec l’absence de Camille Catala (blessée), la jeune Diani était titularisée sur l’aile droite pour apporter toute sa hargne à une équipe qui en avait besoin. Pour ça, Juvisy s’organise en 3 blocs bien distincts : l’arrière-garde, 3 joueuses au milieu de terrain et les 3 offensives. Pourtant le bloc essonnien est plus haut qu’au match aller. Sandrine Soubeyrand, toujours en sentinelle, se retrouve au même niveau que ses 2 comparses de l’entrejeu. Cette prise de risque permet ainsi à Louisa Nécib, alternant en n° 10 avec Camille Abily, de décrocher ou se faufiler entre les lignes pour orienter le jeu lyonnais.
3 blocs bien distincts côté JUV91. Les ronds représentent Abily et Nécib très libres. Tandis que les flèches blanches soulignent la mise en place des joueuses sur les côtés lyonnais, des doublettes toujours proches
3 blocs bien distincts côté JUV91. Les ronds représentent Abily et Nécib très libres. Tandis que les flèches blanches soulignent la mise en place des joueuses sur les côtés lyonnais, des doublettes toujours proches
Alors qu’au match aller, les Lyonnaises étaient bloquées durant les premières vingt minutes par l’excellent travail défensif de Juvisy, les filles vont rapidement trouver des moyens pour s’en sortir. Pour ça, les filles d’Antonin Da Fonseca, coach principal dû à la suspension de Patrice Lair, vont alterner jeu court et jeu long dès le début de match. Le travail de Lotta Schelin en attaque est toujours aussi incisif. La Suédoise va empoisonner la défense centrale par, soit ses décrochages soit ses appels dans la profondeur. La défense centrale va souvent être prise à défaut ne sachant comment intervenir sur la meilleure attaquante d’Europe. De plus, le milieu de l’OL ne laissera pas Juvisy les empêcher de jouer. Beaucoup plus remuantes qu’à l’aller, Louisa Necib et Camille Abilyn’hésiteront pas à descendre au niveau de leur défense centrale pour récupérer le cuir et pouvoir contrer le milieu de Juvisy, très haut au début de la rencontre, avec de longues passes vers l’avant.
Les Lyonnaises amplifient leur domination obligeant le bloc essonnien à reculer pour défendre. L’équipe est acculée obligeant les milieux de terrain à redescendre pour organiser le jeu. Gaëtane Thiney, bien trop haute, est introuvable au contraire du début de match à l’aller. Coquet fait les efforts. Or, quand l’équipe attaque, il manque un vrai lien entre le milieu et l’attaque. Les espaces sont trop nombreux entre les lignes. De plus, les ailières sont plus occupées à travailler sur le plan défensif qu’à apporter leur soutien en attaque. L’une des seules actions dangereuses de la 1re période viendra de Julie Machart dont la vivacité dans les petites espaces pouvait faire la différence. Sur le 1er but lyonnais, les failles de Juvisy sont mises en avant. Camille Abily décroche. Au milieu de terrain, elle ouvre pour Thomis. Trop hautes et mal placées, l’ailière et la latérale Juvisienne sont prises dans la profondeur et par la vitesse de l’Antillaise. Elle n’a plus qu’à centrer pour Megan Rapinoe, laissée seule par Soyer pas assez concentrée et semblant fatiguée sur l’attaque. 1-0, la messe est déjà dite.
L'action du 1er but. Les flèches rouges indiquent les déplacements des joueuses de l'OL. Dès que la passe est faite, l'armada offensive se met en route. Remarquons ici avec les ronds jaunes, que le bloc offensif travaille ensemble et que Louisa Nécib est déjà entre les lignes (rond plus reculé)
L’action du 1er but. Les flèches rouges indiquent les déplacements des joueuses de l’OL. Dès que la passe est faite, l’armada offensive se met en route. Remarquons ici avec les ronds jaunes que le bloc offensif travaille ensemble. Louisa Nécib est déjà placée entre les lignes (rond plus reculé)
Lyon sait défendre
Le score est fleuve. La domination de Lyon est sans conteste. Or, Juvisy a bien essayé de répondre. Comment ? Avec leurs moyens. Manquant de liant entre le milieu et l’attaque, la folie et surtout la volonté d’exister sembleront s’escompter au fil du match. Les solutions sont trop peu nombreuses. Plusieurs fois, durant la rencontre, Thiney se retrouvera avec le ballon, réussissant à faire remonter le bloc. Or, le plus souvent, elle sera intelligemment poussée vers la touche par le bloc lyonnais. Avec un bloc défensif compact, mais surtout deux milieux jouant le rôle de sentinelle, l’OL oblige les Essonniennes à écarter le jeu sans trouver d’espaces. Le seul moyen pour Juvisy de s’en sortir résulte de l’utilisation des petits espaces ou l’exploit personnel. Le second but de l’OL soulignera cette idée. Kadi, esseulée, perd le ballon aux 28m. Rapidement, Renard passe la balle à Rapinoe qui lance Schelin en profondeur. La suite, vous la connaissez.
Voici le 2ème but de l'OL. Sur la première image, les ronds jaunes soulignent que l'attaque de Juvisy est sur la même ligne. Kadi est de plus esseulée. L'OL va récupérer le ballon grâce à son marquage (les ronds bleus). Elles sont deux sur la joueuse. Sur l'image de droite, la flèche verte souligne que le milieu de terrain de Juvisy, très haut, est sauté par la passe en profondeur de Rapinoe (rond rouge). Quand à la flèche Bleue, il souligne que les doublettes fonctionnent. Thomis a fait le travail défensif c'est Dickenmann qui part à l'abordage
Voici le 2ème but de l’OL. Sur la première image, les ronds jaunes soulignent que l’attaque de Juvisy est sur la même ligne. Kadi est de plus esseulée. L’OL va récupérer le ballon grâce à son marquage (les ronds bleus). L’OL est toujours à deux joueuses sur la porteuse de balle. Sur l’image de droite, la flèche verte met en exergue le placement très haut du milieu de la JUV 91, sauté par la passe en profondeur de Rapinoe (rond rouge). Quand à la flèche Bleue, il souligne que les doublettes fonctionnent. Thomis a fait le travail défensif c’est Dickenmann qui part à l’abordage
Le vrai problème de Juvisy éclate au grand jour depuis quelques matchs. Avec la perte de Laëtitia Tonazzi(lyonnaise depuis cet été), le club essonnien manque d’une grosse pointure aux avant-postes. Alors qu’elle était annoncée en pointe, Janice Cayman a souvent interchangé son poste avec ses comparses de l’attaque juvisienne. Pourtant, la Belge pourrait s’imposer comme point de pivot dans l’équipe. Puissante, rapide et capable de tenir le ballon, ses quelques décrochages durant le match ont créé du mouvement au niveau l’attaque de la JUV 91. Souvent mise au second plan la saison passée, Tonazzi était la pièce maîtresse du secteur offensif. Par ses déplacements, elle créait des espaces et permettait à Gaëtane Thiney de démontrer son talent pour finir les actions et aller au bout des idées de jeu de Sandrine Mathivet. Juvisy devrait poursuivre sur cette voie avec Janice Cayman dont les caractéristiques sont tout à fait compatibles avec ce style de jeu.
Le second but de l’OL met bien en avant cette idée que Lyon n’est pas qu’une armada offensive. Intraitable offensivement, la défense est également gage de sureté. Souvent très peu inquiétée, Sarah Bouhaddi a peu l’habitude d’aller chercher le ballon dans ses buts. La force de l’équipe réside au milieu de terrain.Complémentaire offensivement, le trident semble être aussi performant sur le plan défensif. Amandine Henry a un rôle d’aboyeuse. Plus défensive que ses deux comparses, sa hargne et sa capacité à harceler son adversaire direct permettent à son équipe de récupérer rapidement le ballon et surtout de jouer haut. Elle peut ainsi soit chercher à côté d’elle Camille Abily, plaque tournante du jeu, ou Louisa Nécib qui va accélérer le jeu. De plus, beaucoup d’équipes, comme Juvisy lors des deux matchs, jouent avec une seule attaquante. La défense centrale est rodée pour répondre à cette donnée. Comme en Équipe de France, Laura Georges et Wendie Renard jouent chacune leur tour dans une position plus avancée ce qui permet d’avoir une vraie stoppeuse capable d’aider sa sentinelle du milieu et une libéro qui couvre ses latérales. Tout est réglé au millimètre.
Le fameux trident au travail
Le fameux trident au travail
Et si Lyon était invincible ?
La question semble trotter dans les têtes depuis maintenant quelque temps. Lyon, double vainqueur de la Ligue des Champions, semble être seul au monde. Les comparaisons (plus ou moins hasardeuse) avec le FC Barcelone ne cessent de croître. Alors que la D1 n’a plus grand suspense, la plus grande compétition européenne s’oriente dans cette voie. Balayant leurs adversaires avec une facilité déconcertante, Patrice Lair a réussi à construire un groupe solidaire, privilégiant le collectif au détriment des nombreuses individualités dont regorge l’ogre rhodanien. La comparaison a été même poussée au summum avec Bruno Bini n’ayant pas peur de comparer Lotta Schelin à Lionel Messi. Alors, certes, l’OL est un club professionnel avec des joueuses qui se connaissent sur le bout des doigts. Mais la force de Patrice Lair et de son staff est de pousser l’émulation au maximum entre les joueuses, mais aussi d’effectuer des choix radicaux lorsqu’une joueuse est en dessous de son vrai niveau, comme Louisa Nécib ou Laura Georges l’année dernière. Et si finalement, le coach de l’OL avait réussi à régler l’un des plus gros problèmes du football français, que ce soit au niveau masculin ou féminin, c’est-à-dire l’acceptation de la concurrence dans les grands clubsÀ bon entendeur.

dimanche 21 avril 2013

Quatrième finale de rang pour les Olympiennes. Rendez-vous le 23 mai face à Wolfsburg...
















Stade Robert Bobin ; 10 000 spectateurs environ ; arbitre, Mme Kulcsar (Hon). Juvisy 1 OL 6 (mi-temps: Juvisy 0 OL 2)
Juvisy : Mancion- Soyer, Guilbert, A Butel, G Butel - Soubeyrand (cap), Coquet, Thiney – Cayman (puis Tounkara 64ème), Diani, Machart. Entr: S. Mathivet.
OL: Bouhaddi – Dickenmann,  Renard, Georges, Bompastor (cap) (puis Bussaglia 46ème) - Henry, Necib, Abily – Thomis (puis Le Sommer 46ème), Schelin (puis Tonazzi 57ème), Rapinoe. Entr: P. Lair.
Buts: pour l'OL, Rapinoe (5ème), Schelin (18ème et 50ème), Abily (63ème),Tonazzi (70ème); pour Juvisy,Diaby (83ème).

lundi 15 avril 2013

22 000 spectateurs à Gerland ... un record!


Aulas : « La montée du foot féminin ne fait que commencer »
Jean-Michel Aulas s’est réjoui d’avoir battu le record d’affluence pour un match féminin, samedi lors de la demi-finale de la Ligue des Champions face à Juvisiy (3-0). « C’est 22 000 personnes pour un match de demi-finale de Champions League entre deux équipes françaises. C’est un record. On détenait le record précédent avec la demi-finale contre Arsenal. C’est pour nous une grande satisfaction, notamment pour la ville, explique le président lyonnais. Faire en sorte d’avoir des spectateurs qui viennent voir un match féminin en étant enthousiastes, c’est important. C’est également important pour le nouveau stade parce que ça montre qu’il aura deux clubs résidents : un masculin et un féminin. Je pense que la montée en puissance du football féminin ne fait que commencer, compte tenu du spectacle qu’on a vu. »

dimanche 14 avril 2013

Champions League OLYMPIQUE LYONNAIS 3 - 0 JUVISY

Doubles tenantes du titre, les Lyonnaises ont logiquement dominé Juvisy samedi à Gerland (3-0). L'OL est pratiquement qualifié avant le retour dimanche prochain en Essonne.







La quatrième finale de Ligue des champions d’affilée n’est pas loin pour l’Olympique Lyonnais. Dans un stade Gerland bien garni (21 923 spectateurs, nouveau record du club chez les féminines), les joueuses de Patrice Lair ont fait ce qu’il fallait pour gagner la première manche de ce duel franco-français et remporter un 35e match consécutif en C1 (3-0). En face, et pour sa première apparition dans le dernier carré de la compétition, Juvisy a mieux résisté que les précédents adversaires des Lyonnaises. Mais n’a pas inquiété plus que cela Sarah Bouhaddi. A l’autre bout du terrain, Marion Mancion a eu plus de travail. Et sur la première véritable occasion lyonnaise, elle a dû s’incliner face à Lotta Schelin. Lancée en profondeur, la Suédoise a tranquillement ouvert son pied et le score (18e). Quelques secondes plus tard, la frappe tendue de Camille Abily a été enlevée de la lucarne par Mancion. Titularisée à la place de Zvarych, la portière essonnienne a sorti le grand jeu en fin de rencontre (85e, 87, 88e) pour empêcher le naufrage. Elle a également pu compter sur la maladresse de Schelin (28e), Louisa Necib (34e) et Abily (38e) ou sur sa défense devant Rapinoe (46e).

35 buts pour, 0 contre...

A la pause, l’avantage était donc logique pour les Lyonnaises. Mais insuffisant pour leur entraîneur, mécontent de l’implication dans les duels de ses joueuses. Alors, Patrice Lair, nerveux sur son banc, a donné de la voix depuis sa zone technique. Ses protégées ont beaucoup poussé pour s’offrir un avantage confortable avant le retour dimanche prochain en Essonne. Un match que pourrait manquer Camille Catala, sortie à la mi-temps pour une blessure au dos. Sur un coup franc ciselé de Sonia Bompastor, Wendie Renard a fait parler son timing et sa taille pour propulser de la tête le ballon sous la barre (62e). Lotta Schelin s’est chargée d’inscrire en solitaire le troisième et dernier but de la rencontre (91e). Le 35e de l’équipe en Ligue des champions cette saison. Et un avantage très confortable lorsque l’on sait que Lyon n’en a encore encaissé aucun sur la campagne 2012-2013.

www.lequipe.fr/

vendredi 12 avril 2013

Plus de 15 000 vues sur mon site la veille de la première 1/2 finale 100% française MERCI

"Le match de samedi sera complètement différent des matches qu'on a disputés en championnat. C'est une demi-finale de Ligue des Champions donc la motivation sera différente. Cette équipe peut nous poser pas mal de problèmes, ça n'est jamais facile de jouer contre Juvisy. Il y a toujours beaucoup d'engagement dans les duels, ça va être un match compliqué à jouer, même si on a l'effectif pour le remporter [...] Sur les matches de Ligue des Champions, il y a toujours plus de spectateurs, c'est une motivation supplémentaire pour nous. C'est toujours plus agréable de jouer dans des stades bien remplis."
http://www.olweb.fr/fr/article/conference-de-presse-62395.html


De vieilles retrouvailles

Soubeyrand et Necib se retrouveront samedi à Gerland (photo W Morice)
Soubeyrand et Necib se retrouveront samedi à Gerland (photo W Morice)
Il est symbolique que la première confrontation nationale sur la scène européenne oppose Lyon à Juvisy. Ces deux équipes font l’histoire de la D1 féminine depuis plus de 20 ans, bien avant l’opposition entre le professionnalisme et l’amateurisme. Il s’agit des deux équipes les plus titrées de D1 (7 titres pour l'OL depuis ce mercredi et 6 pour Juvisy) et aussi des plus anciennes : elles sont présentes dans l’élite depuis la fin des années 70 (ndlr : L'OL sous l'entité FC Lyon jusqu'en 2004), même si jusqu’au milieu des années 80, ce n’était guère significatif avec une D1 à 48 (8 poules de 6). L’équipe suivante à ce classement est Montpellier, montée en 1998 soit 20 ans plus tard. 

Depuis l’instauration de la poule unique en 1992/1993, alors que les deux équipes venaient de remporter leur premier titre, elles ont toujours fini dans les 4 premières (hormis deux 5e place pour Lyon en 95 et 99) et ont remporté 16 des 22 titres mis en jeu (les deux premiers avant la poule unique donc). 

Au delà des inimitiés de personnes et des disputes sur les « valeurs », cette demi-finale va présenter au plus haut niveau du football européen un partie importante de l’histoire du football féminin français. Sur le papier, Lyon est très largement favori. Double tenant du titre, l’OL est demi-finaliste pour la sixième fois alors que Juvisy atteint ce stade pour la première fois en quatre participations. L’effectif lyonnais compte 19 internationales dont 16 à plus de 50 sélections pour un total de plus de 1500 sélections, contre 3 sur 10 à Juvisy (et 450 sélections environ). 

Un élément permet de comprendre l’expérience lyonnaise : les 11 titulaires du match de Malmö étaient sur la pelouse de Craven Cottage pour la finale remportée il y a deux ans. Cela explique peut-être que des joueuses comme Megan Rapinoe et Shinobu Ohno, stars des deux meilleurs sélections mondiales, ne sont pas encore titulaire de cette équipe. Du côté de Juvisy, seule Sandrine Dusang a déjà joué une demi-finale européenne en 2008 avec Lyon contre Umeå. 

mercredi 10 avril 2013

Rentrée en cours de match à Vendenheim pour notre 7ème titre consécutif ... Championnes de France!!!










Les Lyonnaises ont remporté leur 7ème titre consécutif en D1, mercredi après-midi, sur le terrain de Vendenheim (7-0).
Sans surprise, l'OL féminin est allé s'imposer à Vendenheim, mercredi après-midi, en match en retard, décrochant ainsi un 7ème titre consécutif en D1. Avec une 19ème victoire en 19 matches joués, les joueuses de Patrice Lair poursuivent donc leur parcours sans faute, à trois jours de la demi-finale aller de Ligue des Champions face à Juvisy. L'OL féminin devient l'équipe française la plus titrée en D1, justement devant Juvisy qui compte 6 titres.

Sur le terrain de Vendenheim, Patrice Lair avait choisi de gérer les temps de jeu avant la Coupe d'Europe, titularisant Laura Agard et Elise Bussaglia de retour de blessure, et les deux Japonaises Shinobu Ohno et Ami Otaki. Elodie Thomis permettait aux Lyonnaises de mener 1-0 à la pause, avant que l'OL ne l'emporte finalement 7-0, grâce à un triplé de Laëtitia Tonazzi, un doublé d'Eugénie Le Sommer, et un penalty transformé par Elise Bussaglia.


Buts OL :
Thomis, Tonazzi x3, Bussaglia, Le Sommer x2.

Composition OL :
Deville - Agard, Georges, Viguier, Bompastor - Henry, Ohno, Bussaglia - Thomis, Tonazzi, Otaki.

"La technique, une magicienne du ballon" d'après Patrice Lair ; l'héroïne de Pierre Ménès




Né en 1963 à Paris, Pierre Ménès commence sa carrière pro en tant que Gentil organisateur (d’où son amour pour le Barça peut-être) au Club Med avant d’infiltrer le monde de la presse footballistique d’abord à France Football (en tant que pigiste) puis ceux de L’Équipe. Il y passe vingt-et-un ans entre 1983 et 2004, couvrant d’abord la D2, la D1, l’équipe de France puis Arsenal FC après 1998 avant de retourner noter les bleus.

A partir de 1999, Pierre se lance dans le monde de l’audiovisuel d’abord en tant que co-animateur d’Enfin du foot avec Didier Roustan sur l’Equipe TV, et chroniqueur sur Europe 1 puis RTL (On refait le match). Fort de ses premiers succès, et après une expérience moins réussie au Stade de Reims où il était chargé de veiller au développement de la communication du club.



Les héros et héroïnes footballistiques actuels pour Pierre Ménès ?
Messi (original non ?) Yaya Touré et Louisa Necib.

Ce que Patrice Lair (entraîneur de l'O.L) en pense
"La technique, une magicienne du ballon. Elle est en plus aujourd'hui capable de jouer vers l'avant! Désormais, je la fais évoluer un peu plus bas, en relayeuse, je pense qu'elle est mieux dans ce rôle-là. Cette saison, elle a franchi un pallier, elle réalise de très grands matchs. Dans la vie, elle est aussi attachante, respectueuse et intelligente. Elle est assez réservée, du coup elle ne fait pas toujours les efforts auprès des médias, ce qui est un peu dommage."

mardi 9 avril 2013

Coupe de France

En Bref, Football : Le tirage au sort des Quarts de finales, ainsi que des Demis finales de la Coupe de France de Football a été effectué en fin de matinée au siège la Ligue d'Auvergne. Un tirage au sort plutôt "clément" pour le Paris Saint Germain et Lyon, qui sont d'ors et déjà assurés de ne pas se rencontrer avant une finale éventuelle. Tirage de rêve pour le FCF Hénin-Beaumont qui accueillera l' OL - Olympique Lyonnais Féminine tandis que l'autre "petit poucet", à savoir Claix Football Féminin recevra l' ASSE Féminine. Belle affiche à prévoir entre l' En Avant de Guingamp et le MONTPELLIER HERAULT SPORT CLUB tandis que vous l'aurez compris, le Football Féminin Yzeure Allier Auvergne recevra le PSG Féminines.
Elles'Sport

jeudi 4 avril 2013

Un nouveau nul au goût de défaite (FRANCE 1 - 1 CANADA)












L'équipe de France féminine ne gagne toujours pas, sur la route de l'Euro (10-28 juillet) : elle a enregistré son septième match nul consécutif, jeudi face au Canada (1-1), qui a égalisé au bout du temps additionnel.
C'était encore un test grandeur nature, le dernier, sur la route de l'Euro suédois (10 - 28 juillet). L'équipe de France pensait l'avoir passé avec succès ; cela n'a finalement pas été le cas. Pour n'avoir pas rendu une copie assez réaliste en attaque au fil du match, les Bleues ont concédé, jeudi face au Canada (1-1), un septième match nul consécutif. Cette incapacité à gagner, et surtout à marquer, devient encore plus préoccupante. Les joueuses de Bruno Bini peuvent toujours souligner le calibre de leur adversaire, qui les avait privées d'une médaille olympique l'été dernier à Londres, pour expliquer leurs dernières notes de parité. Mais elles vont certainement cogiter après cette pluvieuse soirée niçoise.
À environ trois mois du début de l'Euro, la quête d'efficacité des Bleues n'a pas encore abouti, loin de là. Elodie Thomis avait pourtant oeuvré en ce sens. Symbole du manque de réalisme des Bleues en se montrant trop nonchalante sur un contre idéal (34e), l'attaquante lyonnaise s'était rattrapée avec une frappe superbe pour ouvrir le score (45e+1). Une libération personnelle, et collective, après les percées de Le Sommer (5e, 26e) et la transversale trouvée par Necib (20e).

Le finish n'a pas été bleu

Cette forme de libération s'est évanouie durant la seconde période. Parce que les Canadiennes, doucement, ont enfin pointé le bout de leur nez dans le camp tricolore et près du but de Bouhaddi. Parce qu'elles se sont faites plus pressantes à l'approche du dernier quart d'heure. Et parce que, assez logiquement au vu de la fébrilité qui a régné devant la cage française dans les dernières minutes, les Nord-Américaines sont parvenues à égaliser juste avant le coup de sifflet final (Kyle, 90e+4). Les Bleues n'ont pas couru après le score, contrairement à certaines de leurs précédentes sorties, mais elles courent toujours après une première victoire depuis le 19 septembre 2012. Il faudra attendre l'Euro. Cette fois, ce ne sera plus un galop d'essai.
L'Equipe - Sept pas possible!



Buts :

France : Thomis (45+1ème)
Canada : Kyle (90+4ème)
France : Bouhaddi – Soyer, Georges (puis Butel 64ème), Renard, Boulleau - Abily, Necib - Le Sommer (puis Soubeyrand 89ème), Thiney (cap), Thomis (puis Catala 75ème) – Delie (puis Tonazzi 83ème)
Canada : McLeod – Wilkinson (puis Gayle, 70ème), Moscato, Sesselmann (puis Zurrer 74ème), Buchanan - Scott(puis Lawrence 88e), Matheson, Filigno (puis Robinson 58ème), Schmidt (puis Kyle 65ème) – Leon (puis Cameron 46ème), Sinclair (cap)