Auteur de son 20e but en sélection lors du match amical face au Brésil (1-1) samedi, Louisa Necib regrette les trop nombreuses occasions manquées par les Bleues. Un problème récurrent qui n’inquiète pas la milieu de terrain de l’OL à cinq mois de l’Euro 2013 en Suède. Interview.
Quels sont les enseignements de cette double confrontation face au Brésil (le premier match à Nancy mercredi dernier s'est conclu sur un nul 2 à 2) ?
L’équipe de France continue de travailler pour préparer l’Euro 2013 en Suède. On l’a plutôt bien fait sur ces deux rencontres. Même les meilleures équipes du monde ont des choses à travailler. On a encore quelques mois devant nous pour être prêtes. Aujourd’hui, on est capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Il y a encore et toujours ce manque de réalisme qui commence à caractériser votre équipe. Comment l’expliquez-vous ?
C’est l’ingrédient qui nous manque et moi la première, j’ai loupé quelques occasions de but. On se les procure pourtant ces occasions mais pour gagner, il faut être plus efficace sur le ratio occasions-buts. On apprend tout le temps que ce soit lors de matches amicaux ou en matches officiels. J’espère que ça nous réussira plus tard.
On parlait du football samba du Brésil avant la rencontre et c’est plutôt l’équipe de France qui a pris le dessus sur le plan technique à Rouen…
Je ne sais pas si on peut le dire comme ça. Dans l’ensemble, c’était un beau match et les Brésiliennes ont passé plus de temps à défendre et elles n'ont pas brillé sur le plan offensif. De notre côté, on a essayé de pratiquer du beau jeu et de se faire plaisir.
Vous n’avez pas tremblé au moment de transformer le penalty du match nul à la dernière minute de la rencontre…
Je me dis juste qu’il faut que je marque. Je ne me suis pas mis plus de pression car si on y pense, c’est le meilleur moyen de le rater. Il faut plutôt être positif et se dire qu’on va le mettre..
Propos recueillis par Syanie DALMAT et Jonathan MURCIANO, à Rouen Suivre @FootExpress1
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