La préparation à la phase finale de l'Euro 2013 se poursuit. Avant de s'envoler pour la Suède à compter du 10 juillet prochain, l'équipe de France Féminine retrouve, ce mercredi dès 18h30, le Brésil à Nancy pour parfaire ses automatismes. Neutralisées par l'Allemagne le mois dernier à la Meinau (3-3), les Bleues voudront sans nul doute confirmer leur progression sur l'échiquier mondial en battant une sélection qui les devance d'un rang au classement Fifa. Avant de la retrouver trois jours plus tard pour une revanche qui se tiendra, cette fois-ci, à Rouen.
"Cette rencontre fait partie de nos matches de préparation à l'Euro suédois. Nous avions dit qu'il nous fallait des oppositions de haut niveau car c'est avec de telles confrontations qu'on progresse". Ces mots sortis de la bouche de Bruno Bini, l'actuel sélectionneur de l'équipe de France Féminine, à l'issue de la la rencontre contre l'Allemagne (3-3), pourraient pratiquement s'appliquer au futur match que s'apprêtent à disputer les Bleues.
En pleine préparation d'un Euro 2013 qu'elles aborderont pratiquement en position de favorites derrière, justement, la Die Nationalelf, les joueuses de Bruno Bini ont rendez-vous, ce lundi à 18h30, avec le Brésil dans l'enceinte Marcel-Picot de Nancy. Et, si les Tricolores auront à coeur de réaliser un bon résultat avant de retrouver ces Auriverdes, trois jours plus tard à Rouen pour une éventuelle revanche, ce match sera aussi l'occasion pour la Fédération française de football de promouvoir un peu plus le football féminin. Ce n'était donc pas non plus un hasard de voir certaines membres de l'équipe de France débarquer au Nike Store des Champs-Elysées dimanche dernier pour promouvoir leur sport et, du même coup, présenter un nouveau maillot qu'elles arboreront toutes en Suède dans moins de 4 mois. Une tunique que les Rouennais pourront pour leur part observer de près en avant-première lors de la seconde opposition, programmée samedi prochain, contre les Brésiliennes.
Une passation de pouvoir ?
Mais, dès mercredi à 18h30, Bruno Bini, le sélectionneur de l'équipe nationale, attendra lui un succès de ses ouailles et ne sera pas non plus en terrain inconnu à l'heure de coucher sur la feuille de match les 11 joueuses qui seront titulaires au coup d'envoi. Ancien milieu de terrain de l'ASNL entre 1973 et 1974, le technicien s'apprête à retrouver un public qu'il connait bien et qui pourrait par conséquent jouer à plein son rôle de "12e homme" derrière les filles. Quatrième nation mondiale selon le dernier classement Fifa publié en décembre dernier, le Brésil est à n'en pas douter un gros client, au même titre que l'Allemagne, même si ses dernières performances semblent plutôt l'annoncer sur le déclin. Quarts de finaliste à la Coupe du monde 2011 en Allemagne, les Sud-Américaines, tombées alors face aux Etats-Unis, finalistes malheureux contre le Japon, n'avaient guère fait mieux un an plus tard sur les terrains londoniens aux JO 2012. Cette fois-ci, les Japonaises avaient eu leur peau avant, fait anecdotique ou non, de perdre la revanche contre ces mêmes Américaines dominées un an plus tôt.
A l'évidence, les Bleues n'auront pas une partie facile mais peuvent elles présenter un tout autre bilan sur les dernières compétitions continentales. Un rang derrière son futur adversaire au classement Fifa (5e), la France peut s'enorgueillir d'avoir obtenu de meilleurs résultats, Coupe du monde 2011 et JO 2012 confondus. A chaque fois demi-finalistes, Bini et ses protégées n'avaient en revanche pu ramener une breloque, la faute à la Suède et au Canada qui avaient raflé les médailles de bronze respectives en Allemagne et en Grande-Bretagne. Et après la seule confrontation entre les deux équipes qui s'était soldée par un nul (1-1) à la Coupe du monde 2003, la France semble tenir la corde face au Brésil. D'autant plus que Marta, élue meilleure joueuse de l'année à 5 reprises, ne sera pas du voyage avec les vice-championnes du monde 2007. Encore la preuve que les Bleues de Laure Boulleau et Louisa Necib auront véritablement un coup à jouer en Lorraine.
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